Réunis autour de Jérôme FERNANDEZ, l’enfant du pays (licencié durant toute sa jeunesse à Carbon-Blanc- 33), les Indestructibles ont de nouveau su créer l’exploit dimanche dernier, ajoutant à un palmarès bien garni un nouveau titre de champion d’Europe. Malgré la folle ambiance qui régnait à Copenhague, nos Bleus, au mental d’acier, ont privé le pays hôte d’un sacre annoncé, déjouant ainsi bon nombre de pronostics. Joint par téléphone, l’icône Nikola KARABATIC se prête au jeu du questions/réponses.
– Sud-ou-Est? : Nikola, parlez-nous de ce match au cours duquel vous avez rapidement pris l’ascendant sur un Danemark qui jouait pourtant à domicile.
Nikola KARABATIC : nous avions en effet décidé de les prendre à la gorge, d’être agressif en défense sans commettre de fautes inutiles. Viril mais correct comme vous dites de par chez vous. Mais on sait qu’en sport rien n’est jamais terminé tant qu’on a pas entendu la sirène, surtout au Danemark (il ricane) ! Le tout était de rester concentré sur notre match, sans faire attention aux tribunes où d’ailleurs beaucoup de supportrices auraient pu détourner notre attention. Ah bon Dieu, qu’elle est belle, la danoise à l’œil noir !
– Sud-ou-Est? : Ce tournoi a aussi été l’occasion pour votre jeune frère, Luka, de se faire un prénom sur la scène internationale.
N.K : en consultant les archives disponibles sur votre site, j’ai découvert la longue tradition des fratries ayant connu le haut niveau : les BONIFACE, la famille CAMBERABERO. Je sais qu’au niveau international on trouve d’autres exemples. La Russie a eu les frères KARAMAZOV, la France les frères KARABATIC !
– Sud-ou-Est? : Au final, avez-vous douté un seul instant de l’issue de cette finale ?
N.K : Pour dire la vérité, nous avons toujours cru en nos chances. Dès l’entame du match et même la veille, j’étais déjà certain de notre victoire. Je l’aurais parié !