Les nostalgiques se souviennent encore de la « Pourcailhade » ou « Fête du cochon » qui, chaque été jusqu’en 2011, rassemblait jeunes et moins jeunes dans les allées de Trie-sur-Baïse (65). Abandonnée faute de moyens, la tradition pourrait revivre du côté de Mugron (40), le belvédère de la Chalosse (NDLR : qui doit son nom à sa situation en altitude). C’est en tout cas le rêve de Pierre BOUSTAILLAC, charcutier-traiteur en retraite, qui envisage de présenter la liste « À MUGRON, tout est bon ! », toujours à l’état de chantier, pour les municipales à venir.
Les Landes sont donc bel et bien à la pointe s’agissant des priorités nationales, et notamment celle visant à préserver la place de première destination touristique mondiale de notre belle patrie. Ce n’est en tout cas rien de moins que l’ambition du toujours sémillant BOUSTAILLAC : « j’ai récemment entendu parler des difficultés de la commune de Trie-sur-Baïse. Quelle tristesse fatche ! Depuis ma plus tendre enfance, j’ai été réveillé par ce doux cri de détresse du cochon que l’on égorge et j’en ai même fait mon métier ! J’avais bien peur que notre jeunesse délaisse notre patrimoine. J’ai donc choisi de l’entretenir ».
Un week-end, probablement celui du 15 août, serait consacré à l’organisation de la manifestation. En effet, autour de l’épreuve du cri du cochon (rappelons que l’évaluation porte pour moitié sur le volume du cri en décibels, lequel est pondéré par une note artistique récompensant la fidélité aux intonations des râles de l’animal), le comité des fêtes envisagerait d’emprunter à l’historique fête pyrénéenne son mythique concours du plus gros mangeur de boudin. Une nouveauté cependant viendrait compléter le programme : un trophée récompensant le plus gros buveur de sanquette !
Dans le but de ne rien faire perdre aux festivités de leur caractère universel et œcuménique et de préserver le potentiel touristique de la charmante bourgade, une épreuve dite du cri du mouton sera également proposée.
On dit les Français fâchés avec la politique. Les élections municipales sont pourtant le moment d’une effusion de créativité et de promesses qui remettent un peu de baume au cœur à des foyers peu épargnés par la crise. Reste à souhaiter que ces promesses n’engagent pas seulement ceux qui les croient, mais aussi ceux qui les formulent !
De notre correspondant, André SALLAFRANQUE
Et le festival du rire du cochon cul-noir ?
http://boudinochataigne.canalblog.com/
Pingback : Comité pour le championnat du monde du rire du cochon cul-noir | saint yrieix la perche