Alors que la saison de chasse bat de nouveau son plein, le conseil municipal de Pauillac (33) a tiré la sonnette d’alarme quant au péril que celle-ci fait peser sur la population médocaine.
Vivian VASSELANDE, adjoint à la culture, nous expose la situation autour d’une belle bouteille de Saint-Estèphe : « Les accidents ont été nombreux l’an dernier, on ne compte plus les tirs fratricides qui ont emporté nombre des nôtres, laissant derrière eux des familles éplorées. Nous sommes en contact avec la préfecture, notamment la direction de la protection des populations, pour faire du Médocain une espèce protégée ».
Contactés par la rédaction, les services de Monsieur le Préfet nous ont confirmé la bonne nouvelle. Le colonel BOUSTIGNAC, commandant l’escadron de gendarmerie de Lesparre (33), revient sur les mesures drastiques envisagées : « Les patrouilles seront doublées dès 6h du matin et les contrôles d’alcoolémie sur les chasseurs renforcés. Tout contrevenant dont le taux dépasserait les 2g/l de sang se verra immédiatement confisquer son fusil. En cas de coup de feu intempestif, nous avons installé des cellules de dégrisement au sommet des palombières ».
Contrairement aux craintes initiales, la sévérité serait plutôt bien accueillie par la population des environs. Jorge PINTO, carrossier en banlieue bordelaise, en témoigne : « les Médocains, c’est 50% de mon chiffre d’affaires sur les articles de tuning. Déjà, un peu plus loin, la boîte de nuit le Macumba a dû fermer ses portes en ayant perdu une partie de sa clientèle dans de regrettables incidents ».
Nul ne dit si les promeneurs amateurs de cèpes, complément idéal du gibier, parfois victimes de tels dommages collatéraux, bénéficieront d’aménagements du même type.
De notre envoyé spécial dans le Médoc, André SALLAFRANQUE
Ce serait plus drôle si ce n’était pas dramatique : tout les ans plusieurs dizaines de personnes meurent de la chasse, plusieurs centaines sont blessées, et des millions d’animaux périssent…
Des millions ? Des milliards oui ? toutes ce pauvres petites bêtes fauchées à la fleur de l’âge…
Mais le conseil municipal devrait se pencher sur un problème médocain bien plus sérieux sur le long terme, à savoir la consanguinité de la population médoquine, coincée entre fleuve et océan.
ben comme moi il faut que de la chasse a l arc les animaux au vol avec blhunt en caoutchouc lame tire fichant ( 99 pour cent d accident en mois et 99 pour cent de gibiers en plus)
Pingback : Le Médocain pourrait devenir une espèce protégée. Et l’Arédien ? | saint yrieix la perche