« Oh anquiiiii ! Si je le retrouve le bestiau, je lui mets une décharge dans le museau ! ». Patrick ARISTOUY, charcutier-traiteur à Macau (33) ne décolérait pas devant sa clientèle de son commerce, le Cochon gourmand, samedi après-midi.

En cause, une bribe de conversation qu’il aurait captée entre sa femme et sa belle-mère le jour même au moment du déjeuner. « Après avoir pris l’apéritif avec quelques copains au magasin, j’ai décidé de rentrer manger chez moi vers 11h. Et là, je surprends ma femme et sa mère en train de se moquer de notre fille Jessie, restée au lit car elle aurait vu le loup sur la banquette arrière d’une voiture à Bordeaux (33) la veille au soir ! Hé bé té, j’avais grave la quinte ! ».

Incrédule devant l’hilarité des deux femmes, inquiet pour la santé de sa fille chérie, Patrick aurait alors pris sur lui de rassembler quelques collègues chasseurs avant de réveiller la pauvre Jessie, sommée de les conduire sur le lieu du drame. C’est ainsi qu’une meute de chasseurs bien équipés aurait investi le parking du quai de Paludate, lieu bien connu de la nuit bordelaise, à la recherche du dangereux canidé.

En vain semble-t-il, si l’on en croit Patrick : « Une fois sur place, il a fallu se rendre à l’évidence. Pas plus de loup que de cheveu sur le crâne du maire, puteborgne ! Je suis sûr que c’est un coup des écolos qui ont dû le cacher. Ils nous mettent un sacré bordel ceux-là : l’ours dans les Pyrénées et maintenant cette histoire de loup en plein centre-ville ! »

Les loups sont-ils donc entrés dans BORDEAUX (33) ? Nous en saurons plus selon les suites que donnera le procureur à la plainte déposée en fin d’après-midi par le père ARISTOUY.

De notre envoyé spécial, André SALLAFRANQUE