En ce début de championnat de Ligue 1, et à quelques semaines des premières récoltes du cru 2014, Sud-ou-Est? est heureux d’évoquer pour ses lecteurs un métier ingrat qui jalonne cependant l’histoire de l’équipe-phare de la région : celui de vendangeur en football.
Rien à voir bien sûr avec la main-d’œuvre saisonnière abondante et bon marché qui, parée de sécateurs et bottes en caoutchouc, fait le bonheur des châtelains de l’arrière-pays une fois le mois de septembre venu ! La langue de Jean-Luc MALUCHON, notre spécialiste “Sports” actuellement en arrêt maladie, se délie facilement après quelques verres de rosé-pamplemousse aux abords du stade Jacques CHABAN-DELMAS : « Le vendangeur est un oiseau rare dans le milieu du football. Il s’agit d’un véritable orfèvre, capable d’envoyer, 6 mètres face aux buts désertés, une frappe à côté ou au-dessus. Conformément à la tradition viticole de la région, le club des Girondins de BORDEAUX s’est fait une spécialité de ce type de profil ».
Les exemples sont en effet légion lorsque l’on se penche sur l’histoire récente du club : Philippe VERCRUYSSE à la fin des années 80, voire Fernando CHALANA un peu plus tôt ; avant la consécration de l’enfant du pays, Christophe DUGARRY, dont la maladresse si bien maîtrisée lui valut en son temps le sympathique surnom de « DUGÂCHIS ». Champion du monde en 98, celui-ci sait cependant compter avec le soutien amical de la rédaction.
La rentrée 2014 serait cependant marquée du sceau de l’incertitude selon le président du club, Jean-Louis TRIAUD, dont la vigne reste par ailleurs le premier et le seul métier : « L’an passé, nous avons eu une équipe de vendangeurs d’une qualité inédite. Cheikh DIABATE, Fahid BEN KALFALLAH, David BELLION … Des Mozart du contrôle raté, de la reprise de volée écrasée… Certains d’entre eux nous ont déjà quitté et le centre de formation ne semble pas en mesure de fournir la relève. Nous allons donc prospecter en Amérique du Sud avant la fin de la période des transferts, du côté de l’Argentine et du Brésil d’où sont sortis des vendangeurs de haute volée ».
Faut-il y voir une menace venue du nouveau monde, à l’instar de celle qui pointe sur certains cépages ? Réponse dans les semaines qui viennent.
De notre envoyé spécial à Bordeaux, ANDRE SALLAFRANQUE
En partenariat avec Pôle Travail
cher sallafranque, j’ai lu attentivement votre article concernant certains vendangeurs des girondins de bordeaux vous citez mon frére philippe vercruysse c’est vrai qu’il n’a fait que le doublé coupe et championnat avec bordeaux 1987/88 d’ailleurs le seul de l’histoire de ce tout petit club, c’est année la philippe à marquer 15 buts et qualifier les girondins de bordeaux en demi-final de la coupe des vainqueurs de coupes, tellement vendangeur que mon frére et parti à marseille et à refait un autre doublé historique avec l’olympique de marseille gagner deux autres championnats et une final de ligue des champions et il à etait reconnu par monsieur franz benkenbauer comme l’un des meilleurs numéro 10 au monde!!! alors pendant ce temps la vos dirigeants finissez en prison des dirigeants d’une arrogance et d’une prétention sans égales exactement comme vous sallafranque alors de grace si mon frére doit étre jugé ce n’est certainement pas par vous à bon entendeur salut frédéric vercruysse