« J’avoue m’être un peu laissé aller en observant une belle aborigène qui chassait le kangourou ». C’est par cet aveu aussi tardif qu’inattendu que le père Fouras lève le voile sur une énigme, lui qui en a tant posé, qui agitait la communauté scientifique ces dernières 24 heures !
Une fois n’est pas coutume, l’actualité éclaire donc de ses feux les ondoyants flots de la généreuse Charente-Maritime. Alors qu’à près de 16.000 km de là, des chercheurs australiens imputaient leur dernière découverte de spermatozoïdes fossilisés géants à des crustacés autochtones, le célèbre résident du Fort BOYARD (17) est venu rétablir une vérité bien plus crue.
« J’étais parti suivre la tournée de l’équipe de France de soule (NDLR : ancêtre du rugby) qui les a vu affronter successivement les rudes Australiens et les guerriers maoris de Nouvelle-Zélande. Entre deux confrontations, je me suis lancé, en sandales, à la découverte du pays et de ses grandes étendues. Un soir, alors que je m’apprêtais à faire du feu, j’ai aperçu une chasseresse à la beauté renversante ». Abandonnant momentanément bouts de bois et silex (qui sera donc plus tard le fossile incriminé), celui qui n’était alors qu’un jeune étudiant idéaliste en arts plastiques à l’université de LASCAUX (24) s’est donc livré à un passe-temps vieux comme Hérode dont l’heureuse issue est ainsi passée à la postérité.
A défaut de miracle, cette révélation nous montre qu’aucun homme, fût-il d’une sagesse infinie, n’est inébranlable !
De notre correspondant (propos recueillis par téléphone) André SALLAFRANQUE.
On en a aussi retrouvé sur les gencives de Passe Partout.