Longtemps confinée dans un silence mutique, la bomba de la télé-réalité qui a fait chavirer bien des cœurs et des pacemakers dans les chaumières aquitaines revient en exclusivité pour sud-ou-est.fr sur ce qu’elle dénonce comme une justice-spectacle !

Sud-ou-est : Mlle BENATIA, sans se prononcer sur des faits que la justice appréciera, comment vous sentez-vous après ces quelques semaines d’incarcération ?

Nabilla : Je suis complétement déprimée. Je suis persuadée que la police a voulu faire tomber de gros bonnets. C’est plus facile de s’en prendre au Bon Dieu qu’à ses saints ! Et puis, impossible de se distraire en tôle, il n’y avait ni discothèque, ni bar !

SOE : avez-vous fait l’objet d’un traitement de faveur une fois en cellule ?

N : Pas du tout. Non mais allô quoi ? Au sein de la prison, je n’ai voulu manger que du pain, me limitant à une paire de petites miches par jour ! Croyez-moi, c’est loin de mes habitudes ! Heureusement, j’avais droit à un petit baladeur MP3, j’ai pu redécouvrir l’œuvre de Boney M, mon groupe favori. Et puis mes voisins de cellule, Robert, Titi et Néné, qui viennent tous les trois de Loches (37) étaient plutôt bogosses !

SOE : on comprend que vous souhaitiez laisser derrière vous cet épisode douloureux. La sortie fut-elle une libération ?

N : J’avais attrapé froid en cellule, au point de choper une angine de poitrine ! Mais l’hommage des détenus, qui ont tenu à me saluer depuis les fenêtres, a été mémorable. Il y avait du monde aux balcons !

Propos recueillis par téléphone par ANDRE SALLAFRANQUE