« J’avais besoin de me dégourdir un peu le jambe après le rude étape today et je me suis rendu compte a little bit late que j’avais été trop loin » aurait glissé le malicieux Christopher FROOME à un curieux en vacances à Cauterets (65) venu s’enquérir du pourquoi de la visite du kényan blanc sur la ligne d’arrivée de la 11e étape.

Stupéfiant vainqueur de l’ascension de la Pierre-Saint-Martin (64) dans nos chatoyantes Pyrénées béarnaises quelques heures plutôt, le britannique serait ainsi remonté en selle après un court rafraîchissement et notamment un petit verre d’Irouléguy offert par un viticulteur basque de passage. « C’est de la magic potion like in Astérix ! » se réjouissait le directeur sportif de la Sky.

Ainsi, après quelques tours de pédale sous le « bèth cèu de Pau (64) », FROOME, grisé par le succès du jour et les effluves du nectar local,  se serait ainsi attaqué à la montée vers Cauterets.
« Hilh de pute, j’ai vu passer une fusée qui a laissé mon tracteur sur place et effrayé mon troupeau de brebis » se plaignait encore, mi-colère, mi-admiratif Jean-Paul ARISTEGUY, éleveur de la vallée de Saint-Savin.

L’allégresse était pourtant loin d’être partagée sur place. Au-delà de la fin du suspense du millésime 2015, ce sont aussi les performances du grand André DARRIGADE, « le lévrier des Landes »  qui sont désormais ringardisées…

De notre envoyé spécial, André SALLAFRANQUE.