De retour au sein de notre rédaction, notre spécialiste Sports Jean-François Maluchon est allé à la rencontre de Celui dont tout le monde parle dans le milieu footballistique pour reprendre les rênes d’une équipe girondine, en demi-teinte cette saison. Entretien à cœur ouvert avec le roi de la roulette et prince du petit pont, la légende du ballon rond, Zinédine Zidane.
Sud-ou-Est? – J. F. Maluchon : Zinédine, tout le monde parle de votre venue, en tant qu’entraîneur, chez les Girondins de Bordeaux, club cher à votre cœur où vous fîtes votre éclosion… Cette rumeur est-elle fondée ?
Zinédine Zidane : Avez-vous remarqué que le verbe “Éclore” ne se conjugue pas au passé simple ? On ne dit pas “vous éclosâtes” ou “vous éclûtes”, cela n’existe pas, tout simplement. Étonnant, non ? Bref, pour en revenir à votre question, je suis encore en pleine réflexion. Je ne dis pas non, je ne dis pas oui, une telle décision ne se prend pas sur un coup de tête, vous savez.
J-.F. M. : Mais enfin, Zinédine, voyez-vous votre avenir en Marine et Blanc ?
Z. Z. : (il rit) Jean-François, vous croyez que je peux lire l’avenir ? Un coup de boule de cristal et hop, on sait tout ? Non, soyons sérieux, trop de paramètres incertains entrent en ligne de compte pour que je puisse vous répondre aujourd’hui. Attendons, soyons patients : le Paris-Saint-Germain ne s’est pas fait en un jour.
J.-F. M. : Zinédine, que répondez-vous à ceux qui vous reprochent d’avoir un peu trop la tête dans les nuages pour faire une véritable carrière d’entraîneur ?
Z. Z. : Je sais que depuis quelque temps, je suis un peu la tête de Turc de certains. Je ne vais pas me prendre la tête pour autant. Je laisse couler, et continue mon petit bonhomme de chemin.
J.-F. M. : Un dernier mot, Zinédine : si jamais, un jour, vous prenez la tête des Girondins…
Z. Z. : (nous coupant) Jean-François, vous êtes une vraie tête de mule !! Je vous ai déjà dit que le temps n’était pas venu de vous communiquer ma décision à ce propos ! Cela n’aurait ni queue ni tête. Je prendrai ma décision sereinement, en tête-à-tête avec moi même. Le temps venu, je vous en ferai part. Adiu.
Propos recueillis par Jean-François Maluchon.