C’est une nouvelle qui va faire grand bruit dans le monde scientifique, et même au-delà, alors que les pouvoirs publics se mobilisent face à la prolifération de particules dans notre environnement. Gérard Troubaleyre, Professeur émérite de physique des particules à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, tire la sonnette d’alarme : « En tant que scientifique, j’ai un devoir de veille et de lanceur d’alerte, et je crois qu’il est temps aujourd’hui que nos concitoyens soient informés de la situation telle qu’elle est. Des milliards de milliards de particules nous entourent, et nous pouvons à tout moment entrer en contact avec elles. Pire, nous sommes nous-mêmes, en tant qu’êtres vivants, constitués de molécules, elles-mêmes composées de particules ! ».
C’est donc l’Univers entier qui serait concerné par cette invasion invraisemblable de particules plus ou moins fines. Gérard Troubaleyre poursuit : « En effet, la matière est composée de particules élémentaires. C’est vraiment très simple à comprendre : comme chacun le sait, le modèle standard de la physique actuelle possède 19 paramètres libres pour décrire les masses des trois leptons , des six quarks, du boson de Higgs et 8 constantes pour décrire les différents couplages entre particules ! ».
Tout à son souci de vulgarisation, le Professeur poursuit son explication : « Les Particules constituant la matière constituent la première des deux familles de particules élémentaires : les fermions. Les fermions obéissent à la statistique de Fermi-Dirac ; ils sont de spin demi-entier et ne peuvent pas coexister entre eux dans le même état quantique. Les bosons sont la deuxième famille des particules élémentaires. Les bosons obéissent à la statistique de Bose-Einstein ; ils sont de spin entier et peuvent coexister entre eux dans le même état quantique. Au niveau subatomique, leptons, hadrons et quarks constituent la base de la physique des particules telle que nous la connaissons ».
« Bien entendu, il faut ajouter à ces composants les antiparticules, très simples à comprendre également, puisqu’elles se caractérisent par une charge et des nombres quantiques opposés à ceux de la particule associée et une masse et une durée de vie identiques à celles de la particule correspondante. Le petit schéma ci-contre, très clair, résumera le tout à vos lecteurs. C’est donc tout notre Univers qui est concerné par ce problème très grave ! ».
Soucieux de ne pas faire perdre un temps précieux à notre éminent universitaire, nous mettons un terme à la discussion et nous dirigeons vers la cafétéria pour digérer la nouvelle, convaincus de l’importance du problème et de l’urgence qu’il y a à agir.
Par notre correspondant à Pau, Henri Bourdallet