Décidément, le destin s’acharne contre Francis Cabrel : à peine un an après la reprise de Je l’aime à mourir de Shakira, un nouveau drame est venu toucher hier soir le célèbre chanteur gascon. Restant fidèle à ses racines, c’est à Sud-ou-Est? qu’il a voulu se confier, en exclusivité.

« Après une soirée guitare – feu de bois avec quelques amis, j’ai enfilé mon pyjama, écouté Petite Marie et L’encre de tes yeux pour me détendre un peu, puis je me suis mis au lit, tranquillement, comme tous les soirs  », nous confie le chanteur, encore sous le choc. « Je dormais donc à poings fermés quand j’ai entendu un grand bruit en bas, qui m’a réveillé en sursaut. Ni une ni deux, j’ai chaussé mes mules et suis descendu voir ce qu’il en était ».

C’est dans sa cuisine que le malfaiteur, qui se serait introduit au domicile de la star en brisant une fenêtre, attendait patiemment sa victime, mettant en oeuvre ce qui semble être un plan minutieusement organisé : armé d’un rasoir de barbier, d’une grande paire de ciseaux et d’une pince à épiler, le malfrat se serait alors jeté sur le chanteur et l’aurait ligoté. Ensuite, avec des gestes précis, méthodiques, il aurait soigneusement prélevé la célèbre moustache du chanteur, récupérant les poils un à un dans un sachet hermétique.

« J’avais affaire à un professionnel, je n’ai rien pu faire » poursuit Francis Cabrel, la lèvre supérieure encore tremblante. « Poil après poil, c’était un peu de mon âme que l’on m’arrachait, vous ne pouvez pas comprendre ; bien plus que physique, c’est une douleur morale indicible. On m’a enlevé toute une part de mon être. ».

Toute la Brigade territoriale de proximité de gendarmerie d’Astaffort est, bien entendu, mobilisée, pour venir apporter un peu de lumière à cette sordide histoire, qui touche l’une des personnalités préférées des Français : quel sombre individu peut-il commettre un acte d’une telle bassesse ? Et surtout, quel peut donc être son mobile ?

Par notre envoyé spécial, Henri Soulacrampe