Claude Ratinier et Francis Chérasse, deux voisins retraités, n’en reviennent toujours pas. A l’instar de nombreux habitants des Charentes, qui ont pour certains filmé la scène, ils ont observé longuement d’étranges lueurs mouvantes à l’horizon. Mais l’expérience de ces deux nouveaux témoins ne s’est pas arrêtée là. Un récit saisissant, recueilli par notre envoyé spécial, René Filou.

Claude Ratinier, dit le Glaude, et Francis Chérasse, dit le Bombé, livrent à Sud-ou-Est? le saisissant récit qui éclaire d’un jour nouveau les étranges phénomènes lumineux des Charentes.

« Moi, on me surnomme le Glaude, et Francis c’est le Bombé », nous relate Claure Ratinier, sabotier retraité. « On se connaît depuis bien longtemps, et l’autre soir, la veille de l’Ascension, on s’était préparé une bonne petite garbure aux choux. La garbure aux choux, vous savez, ça parfume jusqu’au trognon, ça fait du bien partout où qu’elle passe dans les boyaux. On avait pris un peu de pinard pour accompagner, mais pas grand chose, pas plus d’un ou deux litres. Après, la garbure, et le chou, ça fermente, alors on est sorti pour relâcher un peu la soupape, et admirer le ciel ».

C’est précisément à ce moment là que l’inexplicable allait se produire. Alors que nos deux amis digéraient calmement à la lueur des étoiles, d’intenses et mystérieuses lueurs scintillèrent à l’horizon.

« J’en ai pas cru mes yeux, j’ai cru que j’avais un peu abusé du perniflar » poursuit Francis Chérasse, « Mais après, ce fut bien pire. Les lueurs s’approchèrent, s’approchèrent, et c’est alors qu’on l’a vu. J’ai eu peur, mais en même temps j’étais ému et fier qu’Ils nous aient choisis… ». Des larmes d’émotion coulent des yeux de nos deux compères, qui ne peuvent (ne veulent ?) plus poursuivre leur récit, laissant libre cours à notre imagination. Qu’ont donc vu nos deux compères ? Qu’ont-ils découvert, à l’issue de cette garbure aux choux désormais mémorable ? Eux seuls détiennent la clef de ce qui pourrait être l’un des plus grands mystères de l’Humanité.

Par notre envoyé spécial, René Filou.