Ces métiers qui recrutent dans la région : esthéticien pour chasseur à Parentis (40)

David LACRABEYRE ne revient toujours pas du succès du salon de beauté qu’il a ouvert à Parentis-en-Born (40) en septembre dernier, au moment de l’ouverture de la chasse aux cerfs, faisans et autres perdrix. L’enseigne affiche sans ambages la devise du jeune entrepreneur : « pour pas rentrer brocouille, il vous faut une bonne bouille ! ».

IMG_3736Ancien sergent du prestigieux régiment parachutiste de Bayonne (64) où il était spécialiste en camouflage, David a choisi de mettre son savoir à disposition des différentes amicales de chasseurs de la région et propose pour une petite dizaine d’euros une prestation adaptée : « Pas question de toucher les ongles ou les poils de nos clients ! On se contente d’un petit maquillage mêlant le noir, le kaki et le marron en recourant à des colorants naturels (NDLR : pour d’évidentes raisons commerciales, les produits utilisés resteront secrets). Pour faire démarrer le commerce, on a proposé le pack du bon chasseur avec le bar d’à côté “Au Rendez-vous des Braconniers”. Pour huit pastis consommés, 50% de réduction sont offerts sur les soins esthétiques ».

L’affaire fait largement recette. Longtemps handicapés par des rougeurs au niveau du visage qui permettaient au gibier de les repérer à plusieurs dizaines de mètres, deux figures locales, Bernard dit Beñat la Gâchette et Pierre, dit Peyo le Viandard, se félicitent des soins qui leurs sont prodigués.

« Avant, les sangliers et les crabotes (NDLR : chevreuils), ils se foutaient un peu notre gueule en nous voyant arriver après l’apéritif. Maintenant putain de moine, quand on sort de chez le drôle, on ressemble tous à Marlon BRANDO quand il jouait le colonel KURTZ. ».

L’ami LACRABEYRE envisage désormais l’ouverture de nouvelles boutiques dans d’autres fiefs landais comme GABARRET ou BRASSEMPOUY et même un peu plus au Nord, dans le Médoc, du côté de PAUILLAC (33). Voilà en tout cas le jeune landais en lice pour le concours du manageur de l’année grâce à cette initiative qui conjugue lien social et emplois non délocalisables.

 

De notre correspondant, ANDRE SALLAFRANQUE

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