FLASH – Manuel VALLS premier ministre ? « Je ne suis pas un Ayrault ! » répond l’intéressé

«  On connaît la chanson ! » s’indigne Manuel VALLS en réponse aux analyses, dont certaines émanent de son propre camp, qui attribuent au gouvernement l’échec essuyé par le parti socialiste au premier tour des élections municipales dimanche dernier.

Le ministre de l’Intérieur, qui ne cache plus son ambition de s’installer à Matignon, a choisi les colonnes de sud-ou-est.fr, pour une mise au point qui a le mérite de la clarté !

Sud-ou-Est? : Monsieur le ministre, malgré les résultats de dimanche, vous êtes resté relativement silencieux. Comment expliquer cette discrétion ?

Manuel Valls à Matignon ? L’intéressé réagit et se confie à Sud-ou-Est?

M.V : Les résultats m’ont passablement mis en colère. Aussi, mon épouse violoniste, Anne, m’a-t-elle répété que la musique adoucit les mœurs. En conséquence, j’écoute beaucoup la radio ces derniers jours…

Sud-ou-Est? : Comment expliquez-vous les résultats, pour le moins mitigés, de la gauche dimanche dernier ? Faut-il y voir un désaveu pour le gouvernement ?

Manuel VALLS : Je pense en effet, même si les élus de terrain ont leur part de responsabilité, qu’il faut revoir notre façon de faire. Cela passe par un renouvellement au plus haut niveau et j’ai eu vent de certaines candidatures. Le changement, c’est maintenant ! Je n’accepte pas la fatalité qui voudrait que notre pouvoir soit contraint par des lois économiques.
C’est pour ça qu’aujourd’hui je suis fatigué !
C’est pour ça qu’aujourd’hui, je voudrais crier !
Je ne suis pas un AYRAULT !

Sud-ou-Est? : Jusqu’à présent, vous n’avez pas épargné Jean-Marc AYRAULT. La solidarité gouvernementale serait donc un vain mot ?

M.V : La politique c’est avant tout le souci d’améliorer le quotidien des Français. Si des choses dysfonctionnent, y compris au sein de sa propre équipe, il faut être capable de le dire, et de se le dire. Alors non, rien de rien, non je ne regrette rien. Ni le bien, qu’on m’a fait, ni le mal, tout ça m’est bien égal !

Sud-ou-Est? : Il ressort des sondages que votre électorat traditionnel vous reprocherait une politique insuffisamment ancrée à gauche, trop proche des intérêts du patronat …

M.V (ulcéré) : je m’inscris en contre de ces propos ! Quand j’entends que le gouvernement prend des mesures antisociales … je perds mon sang-froid ! Je repense à toutes ces années de service et au temps perdu qu’on ne rattrape plus …

Sud-ou-Est? : une dernière question monsieur le ministre. Votre frustration est palpable et votre agacement l’est tout autant. La loi vous obligeant à rester silencieux jusqu’à demain, qu’avez-vous prévu pour les prochaines 24 heures ?

M.V (apaisé) : je repars écouter Nostalgie!

 

Propos recueillis par notre correspondant, André SALLAFRANQUE

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