« Hilh de pute ça fait cher la tartine ! » s’exclame Jean-Pierre FOUGNASSE, directeur d’une agence bancaire de Dax (40) dont la direction a souhaité conserver l’anonymat. La Cour suprême américaine a en effet prononcé une sentence sans appel pour sanctionner le prêt en dollars accordé par le chargé de clientèle à la Coopérative des Gaveurs de Canards Gras (C.G.C.G). Les éleveurs souhaitaient en effet faire l’acquisition d’un tracteur fabriqué au pays de l’Oncle Sam.
Steven SMALLDICK, avocat au barreau de New-York, nous explique les dessous de l’affaire : « yeah, vous savez que chez nous, le roquefort et le foie gras sont interdits à la vente. Le dernier surtout car il est le fruit d’une véritable torture que vous, les frenchies, infligez aux petits frères de Donald Duck ! ». Les producteurs de foie gras seraient donc désormais intégrés à la liste des organisations terroristes et des Etats voyous, aux côtés d’Al-Qaïda ou de la Corée du Nord, à l’encontre desquels Washington a décrété un embargo intégral.
Les intéressés ont néanmoins l’intention de réagir et en appellent au président de la République et à sa majesté Elisabeth II. Cette dernière a en effet exigé de se faire servir une assiette de foie gras accompagnée d’un Sauternes des grands soirs pour les commémorations du débarquement en Normandie.
« Té, on va pas laisser le père OBAMA nous casser la baraque! » sourit un des piliers de la coopérative, toujours sous le sceau de la confidence. « Le Fanfan et la Qouine, ils vont devoir se remonter un peu la sègue ! Les canards chez nous, ils ont la belle vie dans les prairies du Gers. C’est vrai que les derniers jours sont un peu compliqués, mais les Quinquins, c’est parfois cinquante ans qu’ils vivent gavés comme des oies ! ».
Voilà l’occasion de lever un malentendu entre notre région et la couronne britannique qui perdure depuis plusieurs siècles tout en défendant l’art de vivre à la française ! Souhaitons que la diplomatie française fasse bloc autour cette noble cause.
De notre correspondant André SALLAFRANQUE.