Le Fronton National réclame la généralisation du canard dans les cantines scolaires !

Les résultats des dernières élections municipales sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets ! Les principaux maires élus ou réélus dans le Sud-ouest ont en effet été saisis, par voie postale, d’un mystérieux programme émanant d’un mouvement tout aussi énigmatique baptisé Fronton national.

Le document, transmis à la rédaction de sud-ou-est.fr par un François BAYROU inquiet, insiste sur la nécessité d’apporter des réponses festives et durables aux questions qui ont animé la campagne, alternatives à celles proposées par un Front National relativement discret dans la région.

Logo Fronton National

Le Fronton National, nouvellement créé, entend bien peser sur le débat post-municipales.

Ainsi, au délicat sujet de l’alimentation dans les cantines scolaires, le groupe apporte une solution tout à fait consensuelle : « Bien que grand amateur de cochonnaille, le Fronton plaide pour la généralisation du canard dans les cantines qui ravira notre jeunesse, réglant les considérations religieuses et la pollution des rivières de nos amis bretons. Magret le lundi, salade de gésiers et pignons le mardi, confit le jeudi et aiguillettes le vendredi et on n’en parle plus hilh de pute ! Et comme ça on est en plein accord avec les autorités mondiales de la santé (cf. notre article du 7 mars dernier) » peut-on lire en première page du programme.

Les questions d’immigration sont également traitées : « il faut prendre à bras le corps le problème de l’occupation estivale toujours plus accrue de la côte basco-landaise par nos voisins parisiens, qui dénature parfois l’esprit des ferias. Une maîtrise minimale de l’occitan, voire du basque, de la biographie d’Henri IV et de la recette de la piperade serait une preuve de volonté d’intégration appréciée. Nous demandons la création d’une direction de l’identité régionale, en charge de l’organisation d’un examen qui aurait lieu avant l’entrée sur le territoire, au niveau du péage de LANGON (33) ».

Confit le jeudi, aiguillettes le vendredi et on n’en parle plus hilh de pute ! 

Enfin, l’accent mis sur la jeunesse dès les premières lignes irrigue largement les projets sociétaux envisagés. « La réforme des rythmes scolaires a mis un peu le boxon ! Pour relancer l’activité des entreprises de BTP et garantir la condition physique de nos petiots, chaque commune doit rénover le fronton municipal ou en construire un. Ensuite c’est Jokari (NDLR : jeu de raquette né en 1938 à Bayonne) pour tout le monde jusqu’au cours préparatoire. Le petit SALLAFRANQUE, qui écrit dans sud-ou-est.fr était un véritable virtuose dans son village. En cours élémentaire, on passe à la pelote basque ».

L’art de vivre envié de notre Sud-ouest éternel semble donc un remède tant à la crise qu’au désespoir de certains de nos compatriotes, exprimé dans les urnes. Les prochains conseils municipaux en prendront-ils la mesure ?

De notre correspondant, ANDRE SALLAFRANQUE

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