Nuage de pollution à Mont-de-Marsan (40) : la fumée des barbecues serait responsable

Alors que les images du grand Nord, montrant la Tour Eiffel dans des brumes de pollution, ont été l’occasion de pointer du doigt quelques insuffisances de la politique nationale en termes d’environnement, notre région a aussi connu un épisode d’angoisse dimanche dernier, quand une fine pellicule grisâtre s’est emparée des cieux montois (40).

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Les barbecues dominicaux et le joint de culasse du Père Dumora, une conjonction de facteurs polluants ce dimanche

Le standard de permanence de la mairie ayant été pris d’assaut, la municipalité, avisée du large potentiel de diffusion de Sud-ou-Est?, a pris contact avec notre rédaction pour diffuser un message des plus rassurants.

La parole est à Pascal LARRIEU, chef du service environnement et développement durable : « Le travail de nos experts appuyés par des agents de la préfecture nous permet de délivrer un diagnostic rassurant. La fumée qui couvrait la vile dimanche était en fait le résultat de plusieurs facteurs. Le premier c’est le retour des barbecues dans les jardins en raison du climat exceptionnel.

Manque de chance, le même jour, le joint de culasse du tracteur du père DUMORA a pété, sans que celui-ci s’en rende compte à cause du foin qu’il transportait dans sa remorque. Il a continué à rouler 30 km ! Le tout ajouté au manque de vent, cette petite brise qui vient rafraîchir les esprits les soirs d’été, a généré la formation passagère du nuage ».

Les solutions ne manquent pas. Le Conseil général des Landes, conscient du problème, a proposé la mise en place d’un bonus écologique de 200€ pour l’achat de planchas, jugées moins polluantes que le traditionnel feu de bois. Bernard CAZAUMAYOU, conseiller général, lance un appel à la responsabilité individuelle : « Macaréu, c’est vrai que c’est difficile de résister à la tentation d’un magret au feu de bois sous le soleil ou d’une bonne éclade (NDLR : recette de moules cuites sur des aiguilles de pin, également prisée de nos amis charentais). Mais nous comptons sur la citoyenneté bien connue de la population du département pour faire un petit effort les jours de saucisses-merguez. »

Délices du terroir et consommation responsable sont bien les deux gages d’une qualité de vie pérenne dans notre Sud-ouest !

De notre correspondant, André SALLAFRANQUE

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