La réaction du lumpen proletariat ne s’est guère fait attendre, après les propos hardis du Président quant au mauvais état général de la dentition des classes les plus populaires de notre société. Rentrant au petit matin du dîner d’adieu organisé par Thomas Thévenoud, c’est au croisement de l’avenue de Marigny et de la rue du Faubourg Saint-Honoré que notre premier magistrat aurait croisé Jean Chalosse, moutonnier landais licencié par son employeur en 1966 et réfugié depuis lors à la capitale.
Figure connue dans le Tout Paris, Jean est sans domicile fixe depuis plus de 40 ans. Il lit chaque jour de long en large la presse quotidienne, et c’est au cours de l’une de ses lectures qu’il aurait appris l’invective présidentielle. Ni une ni deux, il se serait approché discrètement du palais de l’Elysée, pour attendre François Hollande et lui montrer de quel bois il se chauffe.
L’algarade aurait été brève. Gustave Peydelucq, restaurateur à proximité, témoigne : « J’ai vu arriver le Président, marchant d’un pas guilleret. Il était tout seul et ne semblait pas inquiet. Soudain, cet homme a surgi de nulle part. Hilh de clouque, qu’il lui a dit, paraît que tu crois qu’on a plus une ratiche derrière la moustache ? Je vais te montrer, moi ! Et là, sans prévenir, il l’a mordu violemment au mollet. Le Président a poussé un grand cri, et ses services de sécurité ont accouru, interpellant son agresseur ».
Son forfait accompli, Jean Chalosse n’aurait pas opposé de résistance. Il serait à l’heure actuelle toujours entendu par les services de police, qui redoutent la multiplication de ce genre d’incidents.
Par notre envoyé spécial à Paris, Roger Boussinot.
Mais la presse francaise est surtout dans l’attente de reactions de Francois Hollande apres la publication du livre de Valerie Trierweiler et du depart de son secretaire d’Etat pour des problemes avec les impots.