Fréquentation record au Mondial du tracteur de Saint-Sever (40) ce week-end

chapron

De mémoire saint-séverine, jamais salon n’avait réuni autant de professionnels et de particuliers, pour certains littéralement fascinés par les progrès technologiques qui font des tracteurs de presque confortables berlines.

Rien de mieux que de laisser la parole à Lucienne et Jeanine, hôtesses d’un fabricant français, pour nous vanter le luxe des habitacles de la marque : « Les fauteuils sont en véritable cuir vachette, ce qui permet au conducteur de se réchauffer rapidement les fesses quand il part tôt le matin en hiver. Nous développons également un système complexe d’allume-cigares spécial Gitanes maïs et pipes de bruyère à la demande d’une coopérative landaise. Enfin, un tire-bouchon intégré a été placé à côté du levier de vitesses ».

Le caractère rustique et un brin tape-cul des anciennes machines est donc à ranger au rayon des vieux souvenirs, si l’on en croit les témoignages des badauds peuplant les allées. Ainsi, Jean-Claude, riche propriétaire terrien de la banlieue bordelaise (33), enchaînant les verres de Haut-Marbuzet au stand “La belle Médocaine”, ne tarit pas d’éloges sur sa nouvelle acquisition : « Avec les nouveaux amortisseurs de mon engin suédois, je peux tondre mon domaine sans douleur et taper la pelote derrière ! ».

Le bilan est donc éminemment positif si l’on en croit Patrick GOUTEBARGE, tête pensante de l’organisation depuis le départ à la retraite de son père Jean-Paul : « ça dynamise un peu le terroir. La soirée VIP prestige du vendredi qui proposait dégustation de Tursan et confit à volonté, a fait le plein avec 350 entrées à 5€. Karine LEMARCHAND nous a fait le plaisir de sa visite, et on a même dû refuser du monde ! ».

La recette ainsi dégagée devrait permettre de financer un prestigieux tournoi international de pétanque au printemps prochain. Lucienne et Jeanine aurait déjà été contactées pour la promotion d’une anisette célèbre. Au-delà de la prospérité retrouvée, le bonheur est donc bien dans le pré !

 

De notre correspondant, ANDRE SALLAFRANQUE

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