Ils oublient de déclarer leur candidature : A. Juppé et V. Feltesse ne pourront pas se présenter à Bordeaux

Les deux candidats à la Mairie de Bordeaux, favoris des sondages, l’UMP Alain JUPPÉ et le PS Vincent FELTESSE, ont tous deux omis de déclarer dans les délais leur candidature aux municipales, ce qui les exclut de fait du scrutin du 23 mars prochain.

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Pas de Mairie pour les deux candidats : ils ont omis de déclarer à temps leur candidature

« Apparemment, il y a eu un apéro un peu chargé avant le grand débat de jeudi soir sur TV7 », nous confie un proche conseiller de l’actuel maire de Bordeaux « et ensuite, nos deux candidats ont décidé de poursuivre par un bon petit repas bien arrosé, place du Palais. A deux, ils ont vidé deux bouteilles de Lillet Blanc et quelques pintes, avant d’enchaîner sur différents crus de nombreuses appellations bordelaises. Feltesse a alors dit à Alain que le jeudi, c’était soirée étudiantes ! Et là ils ont décidé de filer vers la Victoire, avant d’enchaîner sur une boîte afro-antillaise de Paludate, où ils ont dansé la kizomba jusqu’à l’aube en riant comme des bossus. ».

Malheureusement, c’était justement jeudi soir, avant 18 heures précises, que toutes les listes de candidature au scrutin municipal devaient être déposées en préfecture. « 18 heures, c’est en plein pendant l’Happy Hour dans tous les bars de Bordeaux ! Ils ont mieux à faire que de poireauter à la préfecture, avec les gars qui ont perdu le permis de conduire et les demandeurs d’asile, non ? » nous interpelle Michel Duchène, proche conseiller du maire sortant.

Du fait de l’éviction de ces deux mastodontes, la configuration politique de la municipalité devrait changer du tout au tout. Jean Potée, politologue, nous éclaire sur le sujet : « Yves Simone, le guide de TV7, arrive désormais en tête des intentions de vote, suivi de près par la liste Poutou, du Nouveau Parti Anticapitaliste ». Derrière les belles façades des quais bordelais, vers Caudéran et aux alentours du Jardin Public, certaines familles, terrifiées, commenceraient déjà à plier bagage.

 

Par notre correspondant, Thomas Cruse

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