Nos confrères de Radio France Bleu Gironde ont annoncé, hier soir, une découverte qui va sans doute éclairer d’un jour entièrement nouveau nos connaissances sur l’Antiquité en général, et dans notre région en particulier. Un touriste a en effet, par le plus grand des hasards, aperçu sur la Dune du Pilat une urne antique parfaitement conservée remontant à l’Âge du fer, soit plus de 8 siècles avant notre ère.
Immédiatement contactée, une équipe d’archéologues de l’Université de Bordeaux-Montaigne s’est rendue sur place. Les experts n’en sont pas revenus. « Je n’ai jamais vu de fouilles aussi curieuses », nous confie Jean-Charles Aragnouet, chef de l’équipe, « il s’agit en effet de l’une des découvertes les plus importantes de ces dernières années. Et, surtout, le contenu de cette urne dépasse l’entendement ».
En effet, cette urne hermétiquement scellée depuis près de 30 siècles, enfouie sous plusieurs tonnes de sable, renfermait de façon encore inexpliquée un bulletin de vote estampillé « Un Temps d’avance – Alain Juppé – Union pour un Mouvement Populaire ».
Discontinuum de l’espace-temps ? Paradoxe temporel ? Aucun des scientifiques consultés n’a pu encore avancer d’explication cohérente. Pourtant, certains ont une petite idée sur ce mystère. Ainsi, Geneviève Arricau, militante UMP de Bordeaux Caudéran venue spécialement sur la dune, nous explique : « Voici enfin la preuve qu’Alain, notre Maire, est éternel », nous confie-t-elle, un sourire radieux illuminant son visage. « Il veille sur nous depuis les siècles des siècles, et il nous protégera toujours. Dorénavant, chaque dimanche, je me rendrai au Pilat, et gravirai cette dune sacrée, en pèlerinage ».
D’ailleurs, à l’instar de Geneviève, de nombreux Girondins commencent à affluer, jusqu’à constituer une foule dense au pied de la dune. Écharpes bleu blanc rouge autour du cou, brandissant des photos d’Alain Juppé, certains se flagellant, d’autres pleurant à chaudes larmes, nos fidèles gravissent lentement le flanc du monticule, premiers témoins directs de ce mystère sacré.
Par notre envoyé spécial, Simon de Cyrène.
Je trouve que vous êtes un peu hâtifs dans vos déductions. Rien ne prouve que ce bulletin n’était pas destiné à la prochaine présidentielle.