Alain JUPPE : “Je veux devenir entraîneur des Girondins de Bordeaux”

On savait la frontière entre sport de haut niveau et monde politique particulièrement poreuse. Les exemples de grands athlètes et autres champions français ayant intégré les arcanes du pouvoir sont légion : Roger BAMBUCK, Jean-François LAMOUR et, plus près de nous, Bernard LAPORTE, secrétaire d’Etat aux sports remarqué du premier gouvernement FILLON.

FOOTBALL/CHAMPIONS LEAGUE/GIRONDINS BORDEAUX v OLYMPIQUE LYONNAIS

Un virage dans la carrière d’Alain Juppé

Pas plus tard qu’hier, Pape DIOUF a convoqué la presse dans la cité phocéenne pour faire part de son intention de conquérir la mairie de MARSEILLE. C’est à la suite de cette conférence qu’Alain JUPPE (de retour de son séjour londonien, voir notre édition du 31 janvier dernier) a effectué, selon ses propres mots, son coming out, confiant à nos confrères de l’AFP son agenda personnel caché : prendre les rênes des Girondins de BORDEAUX.

Facétieux, toujours empreint d’une fantaisie qui a régulièrement jalonné son parcours politique, l’édile bordelais a donc pris le contre-pied de la tendance du moment, pour revenir sur ce qu’il confesse être un rêve d’enfant : « je veux quitter pour de bon le costume-cravate et retourner à ces saveurs qui ont fait le sel de ma jeunesse aquitaine. L’odeur de la pelouse fraîchement tondue, l’effort collectif vers la victoire… Si j’ai longtemps suivi le Stade montois côté ovale, j’ai aussi toujours été un grand supporter des Girondins, j’ai été abonné au virage Sud pendant mes années à l’Ecole nationale d’administration. Aujourd’hui, les résultats du club ne sont pas satisfaisants, savoir que le PSG de Nicolas Sarkozy et le FC Nantes de Jean-Marc AYRAULT sont devant notre club, ça fait se dresser mes cheveux sur ma tête (sic) ».

Interrogé sur son aptitude à diriger un vestiaire, celui que Jacques CHIRAC présenta un jour comme le meilleur d’entre nous ne fait pas mystère de son expérience dans le domaine « je pense avoir démontré mes qualités de meneur d’hommes au fil des années passées. J’ai été premier ministre pendant 2 ans et 15 jours, ce qui correspond peu ou prou à la durée de vie d’un entraîneur de Ligue 1. Je trouve que certains de nos joueurs se comportent comme des sénateurs. En virant Chantal BOURRAGUE du conseil municipal (figure historique des années CHABAN-DELMAS), j’ai lancé un avertissement sans frais à ceux qui, chez les Marine et Blanc se reposeraient sur leurs lauriers ! ».

Dernier point d’interrogation rapidement soldé : la condition physique : « depuis un an, je mets un tour de parc Bordelais dans la vue d’Hugues MARTIN le dimanche matin ! ». Sifflet autour du cou, casquette vissée sur la tête (« un cadeau dédicacé par Elie BAUP » ajoute-t-il), monsieur le maire se livre paraît-il chaque lundi à une épuisante séance de fractionné dans les jardins de l’hôtel de ville.

Si le silence est de mise du côté du Haillan, l’opposition n’a pas tardé elle, à faire valoir son point de vue. Et Vincent FELTESSE de reconnaître, fair-play et bon prince : « Alain a tout pour faire un grand entraîneur. Moi maire de BORDEAUX, je l’appuierai dans cette démarche ». Les jours de Francis GILLOT semblent donc bel et bien comptés à la tête du navire girondin.

De notre consultant sport, André SALLAFRANQUE.

1 pensée sur “Alain JUPPE : “Je veux devenir entraîneur des Girondins de Bordeaux”

  1. franchement il a pas une tête à entraîner des manchots ; il connait trop la castagne et les pignes pour se laisser dévergonder par ce jeu puéril de manchots qui consiste à ne jamais toucher le ballon avec les mains,( sinon à être le gardien des bois de pin bien sûr)
    Sveltesse peut toujours attendre , Alain n’embrassera pas cette nouvelle carrière! diou biban! parole de landeuss

Répondre à au pignada Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *