Bac de philo : les fuites viendraient d’un bistrot de Saint-Sever (40)

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Lumière a été faite sur les fuites des sujets du bac philo

Les investigations menées conjointement par l’Education Nationale et la gendarmerie ont permis d’identifier l’auteur des fuites concernant les sujets de philosophie qui ont été divulgués hier et ont manqué mettre en péril le bon déroulé de l’épreuve. L’intéressé ne serait autre que Jeannot TORTIGUE, coupable de l’odieux forfait dans la nuit de samedi à dimanche, au sortir du Bar des sportifs, établissement fréquenté du centre-ville de Saint-Sever (40).

Le brigadier SENTENAC revient sur le déroulé des faits : « En remontant le fil des tweets grâce à l’adresse IP d’expédition, nous avons pu interpeller une jeune landaise. Celle-ci, qui passait l’examen pour la première fois, a été informée des sujets la veille au soir par le sieur TORTIGUE qui lui aurait tout révélé, euphorisé par les résultats de l’équipe de France de football et quelques Suze-cassis bien tassées au comptoir du bistrot ».

Jeannot, surnommé Voltaire par les autres clients du bar, jouit en effet d’une solide réputation d’intellectuel dans le village, qu’il devrait à une mention assez bien obtenue à son certificat d’études en 1957. Henri, dit Riton la Science nous offre un témoignage privilégié : « Le Jeannot, té, à chaque fois qu’on écoutait le jeu des mille francs quand on était pitchouns, il trouvait le superbanco ! ». Malgré l’avortement, en raison d’un léger penchant pour la boisson, d’une carrière qui devait le conduire à l’Académie française aux dires du voisinage, ledit Jeannot n’en garde pas moins une lucidité qui ferait saliver bien des intellectuels nationaux. « Le BHL, là, il touche pas une canique à côté de notre Jeannot. Hier soir, il gueulait comme un putois après les buts de Benzema. Quand Dédé, le barman, lui a demandé de faire moins de bruit à cause du bac qui se tenait le lendemain, Jeannot s’est pas laissé claquer le museau. Ce qui compte, qu’il a dit, c’est pas de se torturer le neurone, le vrai but de la vie, et bé c’est de chercher le bonheur avant tout ! ».

Quelques heures après, la jeune landaise interpelée qui aidait pour l’occasion son père au bar découvrait comme sujet « Faut-il chercher le bonheur avant tout ? ». Certaine d’obtenir une note stratosphérique en reproduisant les pensées du Jeannot, elle confesse avoir diffusé les sujets simplement dans le but de rassurer ses parents.

Au final, Dédé, l’heureux père du nouveau prodige local, aurait déjà prévu d’inscrire sa fille au concours général. Le rêve continue donc, dans les Landes comme au Brésil !

 

De notre correspondant, André SALLAFRANQUE.

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