« Diou Biban, la pauvrette qui était sage comme une image … ». Au moment de raconter la mésaventure de Manon, sa petite nièce, Albertine BARADAT ne peut s’empêcher d’écraser une larmichette…
Elle revient néanmoins sur les circonstances qui ont entouré ce drame domestique. « Té, la pitchoune, elle revenait, tranquille Emile, avé le troupeau de brebis. Mais fas cagat, une d’entre elles a essayé de s’enfuir au niveau du gave de Bious. Alors ma Manon, elle s’est lancée à sa poursuite ». Hélas, toute à sa folle cavalcade, la jeune bergère n’a pas prêté attention aux obstacles jonchant le sentier rocailleux et, par une malheureuse contorsion, s’est retrouvée dans une fort fâcheuse posture.
Le cri de détresse poussée par la petite BARADAT a alors déchiré le silence qui s’était emparé de la vallée d’Ossau. Consolation néanmoins, le jeune Ramuntxo CLAVERIE, fiancé de fraîche date de Manon, a juré ne jamais en tenir rigueur à sa douce promise en apprenant la triste nouvelle.
Le maire s’est engagé à baliser les chemins vicinaux tout en maugréant contre les caprices de Dame nature : « Hilh de pute, ils deviennent presque aussi dangereux que le marathon de Bordeaux nos chemins ! ».
De notre correspondant, André SALLAFRANQUE
là c’est un peu raté comme article ! il n’y a pas d’échasses en Béarn ! ca tombe un peu à plat comme article humoristique !
Los Chancaires, groupe de chanteurs échassiers, rassemblent depuis 1948, des jeunes et moins jeunes de Saint-Pé-de-Léren et des villages alentours….
St Pé de Leren, certes, mais “lachose” a raison. Ne généralise pas le Béarn à partir d’un microcosme frontalier des Landes, donc empreint de traditions landaises …
“Rien que” a raison, pardon, pas “lachose” … oups!
je ne generalise pas , mais il y a tout de meme 1 groupe dans le bearn , ce n est pas 0 …..
a+
Et puis en Béarn, on dit “Que hè cagar” (Qué hè caga) et non pas “Fas cagat” (“Tu fais chié” (sic) avec la faute d’accord restituée), qui est languedocien.
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