DERNIERE MINUTE – Football : la météo pourrait enrayer la belle dynamique girondine

A l’heure où « Sud-ou-est ? » met sous presse, le suspense est encore entier. Les trombes d’eau qui s’abattent sur la métropole girondine menace la tenue du match qui doit opposer les Girondins de BORDEAUX à l’AS SAINT-ETIENNE, ce qui n’est pas sans inquiéter Francis GILLOT, l’entraîneur des Marine et Blanc, joint par téléphone.

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Les intempéries vont-elles faire cesser la belle série de l’équipe au scapulaire ?

Il faut dire que l’équipe au scapulaire reste sur une série remarquée : depuis la reprise, l’escouade emmenée par Cédric CARASSO, capitaine courage, n’a encaissé que 2 buts en 3 matchs, ne s’inclinant jamais avec plus d’un but d’écart. Après deux défaites logiques contre Toulouse et Bastia, 2 cadors de notre championnat de Ligue 1, le onze bordelais a tenu la dragée haute à l’Ile-Rousse (CFA 2), autre club corse, pendant 120 minutes en Coupe de France mercredi dernier sur la pelouse du mythique stade Ange CASANOVA d’Ajaccio. La moisson fut même fructueuse pour notre gardien de but, puisqu’il a profité de l’occasion pour repartir avec un maillot de son homologue Florent MENOZZI, qui, en état de grâce, a stoppé ce soir-là les tirs au but de BELLION et SANE. « Un rêve de gosse » nous confiera d’ailleurs le portier girondin, la larme à l’œil en conférence de presse.

 

Morceaux choisis de notre entretien, sans langue de bois, avec le coach à la barbe et au verbe fleuris:

 

Sud-ou-Est – Francis, aujourd’hui, c’est un peu comme si le ciel vous tombait sur la tête … Francis GILLOT (amusé) : effectivement, les caprices de la météo contrarient mes plans. Nos dernières productions ont été très encourageantes. J’ai vu du mieux, des raisons d’espérer et même du génie footballistique en ce début d’année. A chaque fois, nous tombons sur des équipes bien en place, à l’aise en conquête, bref, préparées au mieux tant sur le plan tactique que technique. Après la dantesque confrontation contre l’ogre corse cette semaine, je comptais faire un peu souffler mon effectif alors que l’infirmerie nous oblige à des rotations rapprochées.

S-o-E – Pensez-vous à certains joueurs en particulier ? F.G : l’autre soir à Ajaccio, j’ai vu des joueurs qui se sont battus comme des chiens, comme des chiffonniers. J’ai beaucoup apprécié la performance de Fahid (NDLR : Ben KALFALLAH) et David (BELLION), des mecs en or, toujours prêts à se sacrifier pour le collectif. Quand vous voyez des mecs comme ça se livrer sur un terrain, forcément vous vous dites qu’il ne faut pas trop tirer sur l’élastique.

S-o-E – A ce sujet, ne pensez-vous pas que votre équipe aurait mérité de l’emporter et de pouvoir défendre son titre ? F.G : c’est ce qui fait le sel du haut niveau. Tétanisée par l’enjeu, mon équipe a mis un peu de temps à entrer dans son match. Mais progressivement nous sommes parvenus à faire jeu égal voire même prendre par séquences l’ascendant sur nos adversaires. Les tirs au but, c’est une sorte de loterie. Ça se joue sur des détails, la fraîcheur physique, la chance aussi mais l’expérience avant tout. C’est là que l’on mesure ce petit plus qui nous tient encore éloignés dans grandes équipes comme l’Ile-Rousse…

Je réfléchis à la possibilité de renforcer le staff technique de ce point de vue, pour instiller à notre équipe cette intelligence situationnelle qui nous permettrait de franchir un palier (2 anciennes gloires du club, Didier SENAC et William PRUNIER auraient été contactées, NDLR).

S-o-E – Puisque l’heure est encore aux vœux, que peut-on vous souhaiter pour la fin de la saison ? F.G : en termes de classement, je ne me fixe pas de limite pour ne pas brider mes garçons. Chatouiller le PSG me semble difficile mais qui sait ? La coupe d’Aquitaine reste néanmoins un impératif.

En tout cas, le principal c’est d’éviter les blessures. Je ne voudrais pas que certains des nombreux joueurs de mon effectif susceptibles de prendre part à la Coupe du Monde au Brésil soient privés de l’événement.

 

Pour le service des sports, André SALLAFRANQUE (notre fait-diversier assure l’intérim de notre chroniqueur habituel, Jean-Luc MALUCHON à la suite de sa grève illimitée – voir son édito du 6 décembre 2013– dont une partie de notre rédaction s’est montrée solidaire).

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