Laruns (64) : une jeune béarnaise perd sa virginité en glissant de ses échasses

 echasses

« Diou Biban, la pauvrette qui était sage comme une image … ». Au moment de raconter la mésaventure de Manon, sa petite nièce, Albertine BARADAT ne peut s’empêcher d’écraser une larmichette…

Elle revient néanmoins sur les circonstances qui ont entouré ce drame domestique. « Té, la pitchoune, elle revenait, tranquille Emile, avé le troupeau de brebis. Mais fas cagat, une d’entre elles a essayé de s’enfuir au niveau du gave de Bious. Alors ma Manon, elle s’est lancée à sa poursuite ». Hélas, toute à sa folle cavalcade, la jeune bergère n’a pas prêté attention aux obstacles jonchant le sentier rocailleux et, par une malheureuse contorsion, s’est retrouvée dans une fort fâcheuse posture.

Le cri de détresse poussée par la petite BARADAT a alors déchiré le silence qui s’était emparé de la vallée d’Ossau. Consolation néanmoins, le jeune Ramuntxo CLAVERIE, fiancé de fraîche date de Manon, a juré ne jamais en tenir rigueur à sa douce promise en apprenant la triste nouvelle.

Le maire s’est engagé à baliser les chemins vicinaux tout en maugréant contre les caprices de Dame nature : « Hilh de pute, ils deviennent presque aussi dangereux que le marathon de Bordeaux nos chemins ! ».

De notre correspondant, André SALLAFRANQUE

7 pensées sur «Laruns (64) : une jeune béarnaise perd sa virginité en glissant de ses échasses»

  1. Et puis en Béarn, on dit “Que hè cagar” (Qué hè caga) et non pas “Fas cagat” (“Tu fais chié” (sic) avec la faute d’accord restituée), qui est languedocien.

  2. Pingback : La libération de la femme… | La Mouette rieuse

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